4.0 out of 5 stars
J’ai passé un bon moment. Mais…..
Reviewed in France 🇫🇷 on November 26, 2019
Je suis assez gêné pour évaluer ce livre.
Déjà, je suis stupéfait par le talent d’imagination de Henri Loevenbruck. Mais surtout, par le travail colossal de recherche et de documentation qu’il a dû effectuer en amont de l’écriture du récit.
Pour ces deux seules raisons, le livre mérite allègrement 5 étoiles.
La lecture de ces 600 pages m’a été facile. L’intrigue est originale, l’écriture magnifique, il y a un foisonnement de personnages, de rebondissements, de situations plus ou moins cocasses, des dialogues savoureux, le Moyen-âge bien décrit, les guerres de religion aussi, les intrigues des hauts personnages intéressants etc.
En résumé, j’ai passé un bon moment. Mais…..
Mais, et j’en suis désolé, ce récit, pour moi, est trop riche : trop de citations en latin ou en grec, trop de personnages secondaires, trop de références historiques etc …
J’ai eu l’impression d’être en présence d’un superbe gâteau, mais trop crémeux, trop gras, trop sucré, trop riche.
Ce qui explique cette dernière remarque, provient, sans doute, du fait que je venais juste de terminer de lire « Nous rêvions juste de liberté » du même auteur ; récit qui m’avait bouleversé, grâce, entre autres choses, à sa simplicité d’écriture.
Après avoir refermé ce chef d’œuvre, je tenais à rester, sans transition, dans le monde de Henri Loevenbruck et immédiatement, je me suis plongé dans "l'apothicaire".
En fait, j’aurais dû lire d’abord ce dernier, et attendre quelques jours avant d’entamer « nous rêvions juste de liberté ».
Dans une telle situation, j’aurais été beaucoup plus élogieux lors de ce présent commentaire.
Autrement dit : Surtout, lisez « l’Apothicaire », attendez quelque temps, oubliez un peu Andreas Saint Loup, puis jetez vous sur « nous rêvions juste de liberté » et faites la connaissance de Bohem. Vous ne serez pas déçu, ni par l’un, ni par l’autre. Ce sont deux mondes totalement différents, deux styles d’écriture diamétralement opposés (autre talent de Henri Loevenbruck dont le style s’adapte au récit) ; c’est pourquoi, pour cette raison aussi, une période de transition est nécessaire entre ces deux lectures.
Je suis donc gêné de ne mettre que 4 étoiles.
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